Fleuron de la médecine douce, l’ostéopathie est un art thérapeutique qui s’appuie sur le toucher pour traiter les maux. À l’aide de pressions savamment localisées, l’ostéopathe est en mesure de redonner leur souplesse aux muscles, tendons et articulations.
En France, le fichier ADELI (2018) recense 29 612 ostéopathes exerçant sur l’étendue de l’hexagone nationale. Pour le site therapeute-medecine-douce.fr, ce n’est pas réellement surprenant. Selon les experts de cette fondation, trois Français sur cinq auraient recours à l’ostéopathie.
Médecine alternative largement ancrée dans les mœurs, l’ostéopathie fait le bonheur de millions de personnes. Seulement voilà… En dépit de cette reconnaissance sociale, cette science complémentaire n’est pas encore remboursée par les assurances santé de base. Heureusement, les mutuelles santé sont là pour épauler les Français dans le besoin.
Qu’est-ce que l’ostéopathie ?
C’est au Docteur Andrew Taylor Still que l’on doit l’ostéopathie. Médecin d’origine américaine, ses travaux l’ont conduit à une hypothèse semblant alors invraisemblable : le bien-être général dépendrait directement de l’appareil locomoteur. Squelette, muscles, tendons, articulations, nerfs, … Tous ces éléments seraient indispensables pour le bon fonctionnement global de l’organisme.
À la fin du XIXe siècle, le Dr Andrew Taylor Still pose les bases de l’ostéopathie. Au XXe siècle, la discipline est officiellement reconnue dans tous les États américains. En 1917, John-Martin LittleJohn, un des anciens élèves du Dr Andrew fonde la première école européenne d’ostéopathie : la British School of Osteopathy.
En France, ce n’est qu’à partir des années 1960 que l’ostéopathie fera ses premiers pas. Du fait de cette arrivée tardive, il faudra attendre 2002 pour que le gouvernement français reconnaisse officiellement l’ostéopathie comme une médecine complémentaire.
Depuis lors, son succès sur le territoire français n’a cessé d’aller crescendo. Au moment où ces lignes sont écrites, on compte 29 612 ostéopathes, lesquels posent chaque année plus de 40 millions d’actes.
Est-ce que l’ostéopathie est remboursée par la sécurité sociale ?
Même si l’OMS et la France reconnaissent l’ostéopathie comme une médecine complémentaire à l’efficacité avérée, cette pratique n’est pas couverte par l’assurance maladie. En d’autres termes, cela signifie que ni les consultations chez l’ostéopathe, ni les actes posés par ce dernier ne sont pris en charge par la Sécu.
Afin de contourner cette réglementation, il arrive que des médecins-ostéopathes facturent leurs prestations en tant que séances de kinésithérapie. Bien que gagnant du terrain, cette pratique est très lourde de conséquences pour le thérapeute. Au lieu de s’engager sur les pentes abruptes de la criminalité, il est préférable de se faire rembourser de façon 100 % légale en souscrivant à une mutuelle.
Est-ce que l’ostéopathie est remboursée par les mutuelles santé ?
À l’écoute de leurs clients, nombreuses sont les mutuelles santé qui prennent en charge les séances d’ostéopathie.
Attention cependant… Cette prestation n’est pas systématique. Avant de s’engager avec un assureur, l’adepte de médecines douces a tout intérêt à lire méticuleusement chaque clause du contrat. De même, le remboursement peut dépendre des qualifications du praticien. Ainsi, certaines mutuelles ne dédommagent que les actes posés par des ostéopathes diplômés ou régulièrement inscrits au Registre des Ostéopathes de France (ROF).
Une fois ces points éclaircis, il est temps de se concentrer sur le cœur du sujet. Comment exactement se passe le remboursement des soins ostéopathiques par les mutuelles ? Encore une fois, cela dépend des agences prestataires. De façon générale, deux cas de figures se présentent :
- La souscription à un forfait annuel baptisé « médecines douces » : ce dernier prend en charge tous les soins alternatifs jusqu’à un certain degré ;
- Un remboursement à la séance : généralement, l’indemnité est de 25 à 30 € par séance, à raison de 3 à 4 séances par an.
Envie d’être remboursé pour vos séances d’ostéopathie ? Le plus simple reste encore de contacter une mutuelle afin de vous faire établir un devis adapté à vos besoins réels.
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