On assimile souvent le travail au simple CDI, avec le CDD pour sa forme temporaire. Mais lorsqu’il est question des différentes formes de relation de travail, qui définissent la relation employeur et employé, on découvre de nombreuses variantes s’appliquant à couvrir un maximum de formes différentes de travail.
Le contrat dit de droit commun
Le contrat de droit commun, c’est tout simplement le CDI, soit Contrat à Durée Indéterminée. Il s’agit d’un contrat engageant le salarié et l’employeur sans limite de temps, ce qui ne veut pas dire que le contrat ne puisse pas être stoppé par l’une ou l’autre des parties. Le contrat doit correspondre à la durée légale du travail dans la branche concernée, 35 heures en général.
Le contrat précaire
Un contrat précaire s’oppose au CDI par le fait que sa date de fin est connue dès l’embauche. C’est un contrat qui est utilisé pour tester une personne ou un poste, pour répondre à une demande d’activité temporaire ou remplacer une personne partie en congé ou arrêt maladie, par exemple. Un contrat précaire l’est aussi parce qu’il ne remplit les conditions normales de durée, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas d’un contrat de 35 heures.
Comme contrat précaire, ou d’exception, on trouve les suivants :
- Contrat à durée déterminée
- Contrat d’usage : CDD dans le domaine artistique
- Contrat à temps partiel
- Contrat de travail intermittent
- Contrat de travail temporaire ou intérim
Les contrats de formation
Les jeunes adultes se lançant dans la vie active peuvent profiter de conditions de travail aménagées leur permettant à la fois l’expérience professionnelle qu’apporte la présence d’une entreprise ainsi que l’apprentissage théorique d’une formation reconnue par une école.
Les contrats de formation sont les suivants :
- Apprentissage
- Contrat d’accompagnement dans l’emploi
- Contrat de professionnalisation, dit contrat de qualification
- Contrat pour complément de formation professionnelle
Les contrats en vue de l’insertion professionnelle
Afin d’aider à trouver un travail, notamment un premier travail là où il y a le plus de difficulté, il existe une série de contrats d’insertion proposée par l’Etat au fil du temps. Les contrats sont les suivants et s’appliquent selon des règles propres à chacun :
- Contrat d’insertion dans la vie sociale
- Contrat d’avenir
- Contrat initiative emploi
- Contrat d’insertion Revenu Minimum d’Activité
- Contrat emploi-jeune
- Contrat relatif aux activités d’adultes-relais
- Insertion par l’activité économique
Un travail qui prend un nouveau visage
Le monde du travail, ce n’est pas qu’un contrat dont vous avez ci-dessus les formes les plus courantes. Les relations de travail correspondent aussi à la façon dont le travail s’organise. Il y a le télétravail, qui a connu un essor particulier avec la crise du Covid. Il y a aussi le portage salarial, l’entreprenariat (sous forme d’une micro-entreprise), comme l’entraprenariat (prise d’initiative dans une entreprise pour développer de nouveaux concepts et services). Les entreprises ont besoin d’agilité pour s’adapter aux nouvelles demandes des consommateurs, aux nouveaux modes de vie et aux habitudes changeantes des salariés. La diversité des formes de relation de travail, des contrats classiques ou méthodes les plus modernes, participent de cette adaptation.
