Une association est une union de personnes rassemblées autour d’un même projet. Il est possible de mentionner le domaine du sport, humanitaire ou encore environnemental. Elle est composée de deux personnes au minimum. Pour son bon fonctionnement, les administrateurs peuvent recruter des salariés. Cela étant, il faudrait suivre de nombreuses procédures comme la souscription à une mutuelle santé collective.
Qu’est-ce que la mutuelle santé collective ?
La mutuelle santé collective est une couverture santé à destination des salariés. Elle permettra de prendre en charge de nombreuses dépenses liées aux domaines de la santé. Elle est conçue pour agir en complément de l’assurance maladie. En effet, cette dernière reverse uniquement une partie des sommes avancées. Grâce à une mutuelle santé, il est possible de percevoir des sommes plus avantageuses sur les frais engagés.
Les associations fonctionnent au même titre que les entreprises. En tout cas, il s’agit d’une décision instaurée depuis le 1er janvier 2016. De ce fait, l’inscription d’une entreprise au dispositif est maintenant une obligation légale. Elle est exigée même si l’organisation employait un seul salarié.
La mutuelle santé collective nécessite le paiement d’une cotisation mensuelle. L’employeur est chargé de couvrir la majorité de la facture. Cependant, le concours des salariés est souvent indispensable dans le cas où l’employeur n’a pas couvert la totalité du montant. L’abonnement à verser dépendra de plusieurs critères. Il y a le nombre de salariés, les garanties ou encore les options à mettre en place.
Quelles sont les conditions d’une mutuelle santé ?
L’association finance au minimum 50 % des cotisations. En tant que couverture collective, elle est destinée pour protéger l’ensemble des salariés et dirigeants de l’organisme. Elle diffère donc de la couverture individuelle.
Le contrat doit respecter le panier de soins ANI. À titre informatif, il s’agit d’un texte de loi qui oblige les associations à souscrire pour la mutuelle santé collective. Elle englobe les remboursements minimums autorisés. Il est composé de quatre éléments.
D’abord, il faut que la mutuelle puisse rembourser le ticket modérateur. Après le remboursement de la sécurité sociale, les employés devront encore couvrir des dépenses. La formule doit permettre aux salariés de s’acquitter en totalité du ticket modérateur. Dans ce cas précis, il existe certains éléments non-remboursables en intégralités. Il est possible d’alléguer les médicaments. Le même cas se présente si le salarié avait besoin d’une cure thermale.
Ensuite, l’assurance permettra de rembourser les frais de séjour hospitalier à hauteur de 20 € par jour. Un montant moins important est octroyé pour un séjour en centre psychiatrique. Il permet aussi de payer des frais dentaires à 125 %. Enfin, il est utile que la formule puisse restituer les frais engagés pour des problèmes d’optiques. Les verres complexes et montures permettent par exemple de réceptionner près de 200 €.
Comment trouver les offres d’assurance ?
Pour trouver l’offre adéquate, une association devrait utiliser des comparateurs en ligne. Lors de l’opération, il est envisagé de voir un nombre important de contrats en supplément des formules basiques. Les informations à comparer sont les garanties procurées et les prix. En se référant aux garanties proposées, les souscripteurs connaîtront les postes de dépenses assurées.
La sélection de l’assureur doit également passer par la lecture des conditions générales. Il existe parfois des mentions qui stipulent les cas d’exclusion ou les délais de carence. Une fois la meilleure assurance choisie, il est ensuite possible de demander un devis. Cet acte n’engage en rien les associations.
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