La plupart des banques exigent de la part des entreprises des fonds propres pour obtenir un crédit professionnel, un apport nécessaire pour valider un projet de reprise ou de création d’entreprise. Il est parfois possible de faire sans cet apport.
Crédit professionnel et apport : fonctionnement
Un crédit professionnel est tout simplement un prêt bancaire permettant de financer un projet d’entreprise, que ce soit en lien avec une création d’activité, la reprise d’un commerce, d’une entreprise existante ou que ce soit pour développer les services. En effet, le prêt professionnel peut aussi servir à financer un achat de matériel, de machine-outil mais aussi subvenir à une problématique de trésorerie, permettant de remettre sur pied l’activité et de pouvoir relancer l’entreprise. Le recours au prêt bancaire va donc nécessiter de fournir quelques informations quant à la nature du projet de l’entrepreneur mais aussi du besoin en matière de financement.
La plupart des établissements de crédits ainsi que des banques proposant du prêt professionnel vont fixer un certain nombre d’exigences, en matière d’obtention du crédit professionnel. On retrouve parmi ces critères l’apport personnel qui peut être constitué par des fonds propres et la garantie de l’emprunt, soit sous forme de caution, soit sous forme d’hypothèque lorsqu’un bien immobilier peut être proposé. A cela vient s’ajouter des critères de solvabilité, que la banque pourra vérifier avec une entreprise existante au travers de ses bilans.
L’apport est-il une obligation ?
La plupart des projets de prêts professionnels obtenus auprès des banques vont impliquer un apport en fonds propres représentante entre 20% et 30% du montant du financement. C’est-à-dire que cette part va être comblée par un apport personnel de l’entrepreneur, soit par le biais d’une épargne, soit par le biais de liquidités. L’apport permet surtout de rassurer les banques et de pouvoir accorder plus facilement un emprunt, il peut varier suivant le type d’activité de l’entreprise et suivant le contexte économique. Simplement, tous les entrepreneurs n’ont pas d’apport à ajouter à leur financement, car les fonds propres vont être destinés à financer des achats en liens avec le lancement de l’entreprise ou pour constituer une trésorerie.
L’apport n’est pas forcément obligatoire car il peut être remplacé par une aide publique, locale comme régionale, ou bien par le biais d’un prêt d’honneur. Il faut savoir que l’entreprise peut profiter d’un crédit à taux zéro, sans garantie et sans apport à verser dont le montant va être plafonné. Ces sommes peuvent palier un manque d’apport au sein du contrat de crédit professionnel, ce qui peut faciliter l’obtention du financement. Certaines banques peuvent également, compte tenu de la situation de l’entrepreneur et suivant le contexte, accorder des prêts professionnels sans apport. Il faut opérer une simulation en ligne pour vérifier la faisabilité d’un tel projet.
Simuler un prêt professionnel sans apport
Il est important dans le cadre d’un projet professionnel d’opérer une demande de crédit en ligne, c’est en fait une simulation qui permet d’obtenir un avis de faisabilité quant à un projet de reprise, de création ou de financement d’une entreprise par le biais d’un crédit bancaire. La simulation va aussi informer l’entrepreneur des conditions de financement du prêt professionnel, avec notamment la précision autour de l’apport, des garanties à apporter ou encore autour des frais de dossiers et du taux pratiqué par les établissements de crédit. A noter que la simulation de crédit professionnel est proposée gratuitement et sans engagement.
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